La Makanerie

Découvrez l’histoire extra-ordinaire de Rachel

Quel a été votre parcours personnel/ professionnel avant la création ?

Ingénieure culturelle de formation, j’ai commencé ma carrière au sein du réseau diplomatique français. J’ai travaillé auprès de plusieurs Ambassades françaises situées dans différents pays méditerranéens. De retour en France, j’ai travaillé auprès d’institutions culturelles tournées vers l’international.

Comment vous sont venues l’idée et la volonté de créer votre entreprise ?

Ma soeur Théa et moi avons nos racines dans le sud de la France, et nos origines naissent des deux côtés de la Méditerranée : italiennes côté maternel, pied-noir côté paternel. Nous avons ressenti le besoin de parler de notre héritage, de le conserver et de valoriser cette région extraordinaire d’un point de vue culturel et environnemental. L’idée de La Makanerie est née en Égypte où j’ai travaillé un temps. Dans l’activité foisonnante d’Alexandrie, j’aimais beaucoup me promener le long de la corniche. Tout le monde s’y mélangeait, et je passais des heures à observer les tenues colorées et vives des femmes qui s’y promenaient. J’imaginais quelles pouvaient être les histoires de vie de chacune d’entre elles. Le carré de soie est rapidement apparu comme une page blanche sur laquelle on pouvait dessiner tout ce qu’on voulait, raconter nos histoires méditerranéennes. Pour nous, il s’agit d’un accessoire de mode mais aussi d’un manifeste culturel et identitaire !

Dites-nous en plus sur votre activité

La Makanerie est spécialisée dans la création de foulards et étoles de luxe. Nous travaillons des tissus éco-responsables tissés en Italie. Tous nos carrés sont façonnés dans notre atelier partenaire sur les rives du lac de Côme, et nous travaillons exclusivement en éditions limitées

Quel a été votre parcours chez BGE PaRIF et en quoi cet accompagnement a pu être déterminant dans votre aventure entrepreneuriale ?

BGE PaRIF m’a accompagnée dès le début du parcours, lorsque La Makanerie n’était encore qu’un projet. J’ai ensuite été suivie par ma conseillère tout au long de ma première année d’exercice. Cet accompagnement a été très enrichissant et bénéfique, à la fois d’un point de vue méthodologique et motivationnel. Lorsque l’on crée une entreprise, les tâches à accomplir et les compétences à acquérir sont tellement nombreuses que l’on peut rapidement s’y perdre. Grâce aux outils fournis par BGE PaRIF, j’ai pu avancer pas à pas et développer mon activité en étant encadrée. J’ai aussi eu de très belles opportunités grâce au réseau de BGE PaRIF, et de leur travail de mise en relation des entrepreneurs.

Avez-vous bénéficié d’autres soutiens ou aides pour mettre en place votre projet ?

J’ai également eu la chance d’être incubée au sein du programme #Ellesensemble du groupe Pulse, qui valorise les femmes entrepreneures. J’ai également participé au programme “Les entrepreneurs affranchis” du groupe My Creo Academy. Et enfin, j’ai fait partie des finalistes du Fonds Sens impulsée par la Fondation Mozaik, et dont l’aide financière m’a permis de donner vie à la troisième collection de La Makanerie !

Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?

La Makanerie poursuit son odyssée méditerranéenne, pays par pays ! Au cours des prochaines années, elle continuera à créer ses collections exclusives en éditions limitées tout en renforçant les partenariats avec les artistes et les institutions culturelles méditerranéennes. La marque cherche actuellement à gagner en visibilité et à étendre son réseau de points de vente en Méditerranée.

Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?

Avant tout, prenez le temps de bien étudier votre marché. Les événements des dernières années ont montré que les cartes peuvent être rebattues à n’importe quel moment, et que vous devrez peut-être naviguer en eaux agitées, loin des prévisions de votre business plan. Bien connaître votre secteur vous permettra de vous fier à votre intuition dans les moments de défi.