Sainte Isaure

Sainte Isaure est une marque de sacs à main pour femme, à l’esprit mode, faisant appel à des artisans maroquiniers et dont les produits sont hautement qualitatifs, proposés à un prix juste.

Sainte Isaure c’est la combinaison des deux passions d’Ingrid Monti, la créatrice de la marque, à savoir la mode et la danse. La danse qui l’inspire, que ce soit à travers un ballet, un film, une époque, un danseur et la danse que l’on va retrouver dans ses créations, dans l’univers de la marque, dans le choix des égéries.

Le fil conducteur de la marque est l’or, ce doré qui lui évoque un univers dansant, exubérant par moment et délicat à la fois.

Découvrez l’histoire extra-ordinaire d’Ingrid

Quel a été votre parcours avant la création ? Et en quoi vous a-t-il mené vers cette aventure entrepreneuriale ?

Avant de lancer Sainte Isaure en 2015, je travaillais déjà dans la mode. J’étais responsable qualité chez Chloé pour tous les accessoires (maroquinerie, bijoux et chaussures). J’avais déjà “acquis” la partie produit pour mon projet et j’avais besoin de soutien sur la partie business.

La création de ma marque découle de mes années Chloé : je ne me serais jamais lancée sans cette expérience passée et je dirais même que ce sont ces années si formatrices qui m’ont donné cette envie d’entreprendre.

L’idée de créer quelque-chose, de lancer mon propre business était une certitude que j’avais en moi depuis longtemps, sans que je ne sache quoi, quand ou comment dès le départ.

Le projet a muri au fur et à mesure que j’apprenais mon métier à la production des accessoires chez Chloé, pour finalement aboutir à la création de ma propre marque. Le projet n’était pas défini quand j’ai pris la décision de quitter mon CDI. Je dis souvent que le projet est né en 2015 mais la marque est officiellement née en 2016.

Mon passage à BGE PaRIF en 2016 a indéniablement servi à définir l’ADN de la marque, le positionnement prix, les plans de collection, la stratégie commerciale, les partenaires etc.

Quel a été votre parcours chez BGE PaRIF et quel est l’apport de cet accompagnement ?

Je suis entrée en Couveuses-Lab début 2016 pour 8 mois et ça a été déterminant pour moi. J’ai été coachée par Françoise Gandillet, qui a toujours su soulever les bonnes questions… et me challenger à y répondre !

J’ai suivi toutes les formations proposées, de manière à apprendre des métiers auxquels je n’avais pas touché par avant, j’ai rencontré d’autres entrepreneurs, je me suis constituée un réseau. Les problématiques des uns trouvent des solutions chez les autres. Cela a été très enrichissant.

Enfin, pour moi c’était aussi la chance de pouvoir continuer à voir du monde ! Lorsqu’on passe d’un travail salarié à la création d’entreprise, on peut très facilement se retrouver seul et je voulais éviter cela.

Plus tard, j’ai entamé une levée de fonds et je suis revenue vers BGE PaRIF pour bénéficier des conseils sur le financement et la stratégie de ma marque avec Stéphane de Boysson, qui me suit encore actuellement.

Avez-vous bénéficié d’autres soutiens ou aides pour mettre en place votre projet ?

Le soutien de mes proches est fondamental, que ce soit dans la sphère familiale, mon conjoint ou mes amis. Le soutien de mes premières clientes également et le soutien de mes partenaires de travail.

Autrement, je n’ai été accompagnée que par BGE PaRIF. Dans le secteur de la maroquinerie, on peut trouver de nombreuses aides et ressources auprès du CTC dont je fais partie des entreprises membres ainsi qu’à la fédération de la maroquinerie.

Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?

La crise sanitaire que nous traversons est très difficile à supporter pour de jeunes marques comme Sainte Isaure. L’objectif premier est de surmonter cette crise, de continuer à faire rêver mes clientes et de continuer à vendre mes créations.

Sur le long terme, j’aimerais constituer une équipe permanente et la fédérer dans un local parisien qui ferait office de boutique-bureau-showroom.

Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?

Mon conseil est de toujours suivre son instinct et de s’écouter. Je fonctionne au feeling et au final je ne prends que des décisions/directions qui sont en accord avec ce que je suis, ce que je veux et les valeurs de ma marque.

Une chose importante également à mon sens et de réussir à dissocier sa propre personne de son projet, même quand le produit que l’on vend possède une histoire qui nous est intimement liée. Lorsqu’on arrive à prendre ce recul, les choses sont nettement plus faciles à aborder !