Les créations messagères

Paris

 
Si des indicateurs, des professionnels, vous indiquent que votre projet est viable… Foncez !
Fondateurs : William AMOR
Ville : Paris

Découvrez le témoignage de William fondateur des Créations Messagères

Les Créations Messagères, activité artistique à part entière, s’inscrit dans le secteur des métiers d’art.
William créé des fleurs, des ornements inspirés de la Nature avec pour spécificité de les façonner avec des matériaux délaissés.
Ses créations ont des applications infinies, elles se mettent en scène dans des décors et des installations artistiques, elles deviennent bijou, parure, ornement ou sequins.

Tout récemment, il a reçu un des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris dans la catégorie «  métiers d’art »

Tout modestement, il raconte: C’est une merveilleuse reconnaissance de mon savoir-faire et du processus comme métier d’art. Je suis un artisan autodidacte alors cela va me donner des ailes. Cela valide aussi ma démarche et que tous ces matériaux ont bien leur place là où je les emmène.

Quel a été votre parcours personnel / professionnel avant la création ?

Artiste plasticien, j’ai un parcours éclectique et j’ai passé de nombreuses années dans la communication.

Comment vous sont venues l’idée et la volonté de créer l’entreprise ?

L’idée est venue de ma démarche artistique, de vouloir ennoblir les matériaux délaissés, les matériaux de la pollution plastique pour imaginer un métier d’art.
Je souhaitais créer une activité vertueuse, responsable, créer du sens et faire rêver avec de la poésie. Mon désir d’amener plus loin le courant de l’upcycling et de créer des créations d’art avec des matériaux jugés sans valeur et leur donner une noblesse comme les matières façonnées dans l’univers du luxe comme la soie, l’or.
Mon leitmotiv ; sublimer les matières délaissées et rompre avec les jugements de valeurs.

Vous êtes accompagné par BGE PaRIF dans le cadre de nos Couveuses-Lab, quel est l’apport de cet accompagnement dans votre parcours d’entrepreneur ?

J’ai été accompagné par Françoise Gandillet, qui m’a permis de me libérer de la sensation de solitude d’un porteur de projet, comme une sensation d’avoir un partenaire entrepreunarial expérimenté pour me conseiller et répondre à mes interrogations.
Cet accompagnement m’a permis d’avoir les notions d’un chef d’entreprise, de valoriser mon savoir faire, de comprendre les notions économique indispensable pour mon activité, de concevoir un business modèle et de projeter mon activité sur le long terme….

Quel a été votre parcours avant, pendant et après les Couveuses-Lab BGE PaRIF ?

Une activité qui a démarré dans mon petit appartement avec toute la précarité que cela comporte, notamment lorsque l’on façonne des déchets !
La Couveuse-Lab BGE PARIF m’a permis de tester mon activité en me libérant la pression de devoir tout de suite créer mon entreprise sans savoir si mon projet était viable.
Après la Couveuse-Lab, j’ai eu la chance de poursuivre le développement de mon projet aux Ateliers de Paris, ce qui m’a permis de comprendre qu’elles étaient les clefs nécessaires pour qu’une activité artistique soit viable.
La Fondation d’entreprise EY m’a également soutenu dans la rédaction de mes statuts.
Après avoir bénéficié des fonds de la bourse de la fondation Banque Populaire, j’ai pu intégrer mon propre atelier actuel situé à la Villa du Lavoir.

Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?

Actuellement après avoir réussi à trouver ma clientèle, je m’attèle à la phase de transmission de mon savoir-faire singulier et pouvoir m’entourer de ma future équipe de “petites mains d’or”.

C’est une étape essentielle pour développer l’activité car il est nécessaire de bien s’entourer. C’est une phase importante dans mon objectif de créer du sens et dans mon désir de donner la chance à des personnes handicapées qui n’ont pas accès à nos métiers de les former afin qu’ils puissent m’entourer pour réaliser mes projets et créations.
Je développe cet axe avec l’ESAT les Ateliers du Moulin de la Fondation Franco Britannique de Sillery.

Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?

Ne rien lâcher ! Qu’importe les difficultés, les états d’âmes, le manque de finance.. Si des indicateurs, des professionnels, vous indiquent que votre projet est viable…Foncez !
Essayez de trouver les réponses à ce qui vous handicape.
Trouvez des partenaires, des associés, définissez des plans d’actions et surtout demandez conseil à des personnes qualifiés de votre réseau, des fondations, des organismes spécifiques, recherchez des aides financières, participez à des concours… Entourez-vous ! 

Pour ma part j’ai pu ressentir que l’entreprise pouvait générer une économie, et à terme être viable, que durant la 3ème année d’activité.

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http://creationsmessageres.com/fr/

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