Ventrus avec vue
Paris
Découvrez l’histoire extra-ordinaire de Guillaume
Quel a été votre parcours parcours personnel / professionnel avant la création ?
Avant je faisais de la pub. J’ai adoré longtemps. Je voyageais beaucoup. Je rencontrais pleins de gens. A New York, à la Nouvelle Orléans, au Japon. J’en ai gardé un profond désir de découvrir toujours plus, de rencontrer toujours plus, de ne jamais rester en place.
Un jour la bougeotte a été trop forte et j’ai décidé de changer de métier. De fabriquer mon rêve, mon navire. Au croisement de toutes mes envies, de tous mes bonheurs. J’en reviens toujours pas d’ailleurs que naviguer Ventrus, c’est bel et bien mon métier.
Comment vous sont venues l’idée et la volonté de créer votre entreprise ?
On dit souvent que j’ai la tête ailleurs. C’est vrai que je rêvasse pas mal. A la prochaine bouffe entre amis (qu’est ce que je vais mettre dans ma cocotte). Aux vignerons que je rêve de rencontrer et saouler de questions. Au prochain voyage. Aux ailleurs. Aux autres.
Alors ça a été long pour moi de transformer mon rêve de Ventrus en réalité. De faire atterrir cet avion. Ce restaurant en bois et en verre qui peut se poser partout où la vue est belle. Mais maintenant que j’y suis, je vis un rêve éveillé. Je suis donc un homme heureux.
Dites-nous en plus sur votre activité
Ventrus, c’est beaucoup de choses à la fois.
C’est un restaurant dont on ne devrait pas pouvoir se lasser. Jamais. Parce qu’il se pose partout où la vue est belle le temps qu’il faut. Et puis il peut s’en aller.
Parce que les chefs qui se succèdent aux fourneaux sont libres d’écrire leur chapitre (tant que tout est fait maison, créatif et sourcé auprès d’un maximum de producteurs locaux).
Ensuite, Ventrus, c’est un restaurant qui gagne le droit de s’implanter dans des beaux endroits. Parce que lorsqu’on veut s’installer dans la nature, c’est primordial de respecter les lieux qui nous accueillent. Et de partir sans laisser de traces. Sur la pointe des pieds.
De là, tout un travail en progrès continu sur les économies d’eau, le respect de l’environnement, les déchets, l’upcycling du matériel de cuisine et demain, l’énergie. On va chercher à faire mieux tant qu’on pourra faire mieux.
Enfin Ventrus, c’est un état d’esprit et une façon de faire que j’espère pouvoir projeter sur plusieurs structures dans les mois et années à venir. Pour que des tas de petits Ventrus se baladent dans le monde, défrichent des vues incroyables et relisent des terroirs forcément précieux.
Quel a été votre parcours chez BGE PaRIF et quel est l’apport de cet accompagnement dans votre parcours d’entrepreneur ?
Isabelle Arbelot, ma conseillère à BGE PaRIF, a fait beaucoup pour ventrus. Elle donne de la confiance. Et les rendez-vous réguliers aident à poser les briques petit à petit. Les contacts aussi. Parce qu’une idée c’est beau et surtout que la mienne était un peu perchée mais il faut la faire accoucher et la rendre concrète.
Avez-vous bénéficié d’autres soutiens ou aides pour mettre en place votre projet ?
J’ai eu droit au PIA de la BPI en étant incubé chez Smartfood (Paris & Co) pendant 1 an.
Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?
Nous voulons faire des petits et des moins petits. Un autre ventrus dans un parc à Lille et un plus petit Ventrus pour le faire voyager plus facilement pour des évènements même d’un jour.
Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?
Croire à son idée et ne pas trop écouter ceux qui ont peur. Ils vous aiment, cherchent à vous protéger mais si le feu est bien vivant, il faut aller jusqu’au bout de son idée. Les regrets ce n’est pas un très bon fuel de vie.