Objets Bien Faits

Découvrez l’histoire extra-ordinaire de Lorraine

Quel a été votre parcours avant la création ? Et en quoi vous a-t-il mené vers cette aventure entrepreneuriale ?

J’ai étudié l’écologie dans le master de développement durable de Paris Dauphine. J’ai travaillé sur l’alimentation durable à la DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Rurale), puis sur le projet du Grand Paris en réalisant un bilan carbone de l’agriculture sur le territoire du projet.

Puis j’ai vécu un an et demi en Chine où j’ai appris le mandarin, et je me suis tournée vers la création artistique. À mon retour j’ai étudié la photographie à l’école d’Arles pendant trois ans. Après mon diplôme, le sujet de l’écologie était toujours très présent pour moi.

Comment vous sont venues l’idée et la volonté de créer votre entreprise ?

Déçue par mon expérience «politique» à la DATAR où mon travail n’avait pas été suivi d’effets, j’avais besoin de réaliser une action concrète sur le monde. L’entreprise était un moyen de mener exactement l’action que je souhaitais: une action à impact social, environnemental, et même esthétique.

Dites-nous en plus sur votre activité

Je sélectionne des objets pour la maison qui promeuvent un mode de vie plus durable: cosmétiques solides (shampoing solide, dentifrice solide), alternatives lavables à des produits jetables (filtre à café en lin, paille en verre), outils simples et de qualité (Opinel, Cocotte en fonte). Ces objets sont vendus en ligne sur le site objetsbienfaits.com. 

Objets Bien Faits, c’est le magasin de ma transition écologique ! Fini le plastique, le jetable, l’éphémère et le moche. Ici, les objets qui nous entourent et façonnent notre quotidien sont issus de savoirs-faire artisanaux, utiles, beaux, durables, éthiques. Ils permettent de faire soi-même, de faire des économies, ils sont réutilisables à l’infini… : les Objets Bien Faits rendent plus libre !

Avez-vous bénéficié d’autres soutiens ou aides pour mettre en place votre projet ?

J’ai été d’abord accompagnée par l’Adie (Créa +) et j’ai bénéficié d’un financement de l’Adie à la sortie de la couveuse en 2016.

Quel a été votre parcours chez BGE PaRIF et quel est l’apport de cet accompagnement dans votre parcours d’entrepreneur ?

Je souhaite développer mes propres objets: J’ai créé une «marmite norvégienne nomade» en 2022 qui permet de cuire des aliments à l’étouffée sans énergie et sans surveillance. Elle a beaucoup de succès. Une deuxième version de l’objet est sortie en 2023 et je suis en train de la décliner, pour les professionnels de la restauration notamment.

D’autres projets sont en cours avec des artisans et des designers: des objets «low-tech» qui permettent d’aller plus loin dans la résilience personnelle.

Je souhaite m’associer avec un réseau de revendeurs pour pouvoir me concentrer davantage sur la création.

Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?

Quels conseils donneriez-vous à un(e) futur(e) entrepreneur(e) ?Cherchez à vous associer, à travailler avec d’autres gens, de n’importe quelle manière: La motivation est difficile à garder tous les jours quand on est seul, et à l’inverse c’est tellement riche et porteur d’échanger !